Monsieur
LABORIE André Le 1 avril 2008
Pour Monsieur et Madame
LABORIE.
Demeurant au 2 rue de la
forge.
31650 saint Orens
« Actuellement sans
domicile »
Monsieur BELACEL Procureur de la République
Tribunal de grande instance de Toulouse
2 allée Jules Guesde
31000 TOULOUSE
Plainte pour expulsion sauvage du domicile de Monsieur
et Madame LABORIE et ses conséquences
préjudiciables.
Monsieur le Procureur de la République
Je porte
plainte pour des faits graves contre X et pour avoir été expulsés de notre
résidence principale au N° 2 rue de la Forge 31650 Saint Orens,
« à ce jour sans domicile ».
Plainte contre X :
·
Pour
abus de confiance, escroquerie, prise illégale d’intérêts.
·
Recel
de faux et usage de faux.
·
Pour
vol et détournement de tout notre mobilier et objets meublant notre résidence
·
Abus
d’autorité.
·
Menaces
de la gendarmerie sans titre valide pour quitter notre résidence
·
Discrimination
à l’accès à un tribunal, détournement de dossiers
·
Entrave
aux droits de la défense par l’absence des dossiers.
·
Atteinte
morale et physique de Monsieur et Madame LABORIE.
·
Atteinte
à la dignité de Monsieur et Madame LABORIE.
·
Atteinte
à la vie privée de Monsieur et Madame LABORIE.
·
Atteinte
à une activité professionnelle.
·
Atteinte
aux biens « notre logement détourné » par expulsion abusive sans
titre valide.
·
Détournement
de toutes nos correspondances pour avoir enlevé le nom sur la boite aux
lettres.
·
Entrave
à l’accès à un tribunal par la spoliation de tous les dossiers et documents
administratifs
·
Entrave
à toutes les convocations devant en justice et des moyens de défenses.
·
Exclusion
de la société.
Le préjudice est très important : nous sommes sans domicile, sans affaires, ne
pouvant plus gérer nos différents dossiers devant différents tribunaux, Madame
LABORIE en maladie ne pouvant plus assurer son travail de service public aux
hôpitaux de Toulouse.
La présence sur les lieux : Maitre GARRIGUES demeurant au 54 rue Bayard à
Toulouse, agissant pour le compte de Madame BABILET Suzette cette dernière ne
pouvant détenir un acte de propriété valide par la saisine du tribunal,
décisions rendues le 28 novembre 2007 et 30 janvier 2008 saisissant directement
le tribunal pour obtenir un jugement de nullité de l’adjudication et pour
fraude de la procédure de saisie immobilière.
·
Que
Maître GARRIGUES était en présence de 10 à 12 gendarmes.
Jugement d’adjudication obtenu par BABILE pendant que
Monsieur LABORIE se trouvait en prison sans aucun moyen de défense, ce n’est
qu’à la sortie soit le 14 septembre 2007 que le tribunal a pu être
régulièrement saisi.
Madame BABILE a obtenu un jugement d’expulsion sur des
actes effectués et obtenus par la fraude
d’une saisie immobilière et comme relaté dans l’assignation qui a saisi le juge
de l’exécution et dénoncé au parquet de Toulouse à Monsieur le Procureur de la
république le 19 septembre 2007.
Jugement d’expulsion rendu par le T.I de Toulouse
alors que je n’ai pu comparaître pour soulever la fraude et devant représenter
Madame LABORIE Suzette, jugement rendu en violation des articles 14-15-16 du
NCPC.
·
Un appel
a été formé par Maître MALET le 11 juin 2007.
La SCP d’huissier aurait agit en vertu d’une décision
de la préfecture entachée de nullité et dont voie de recours formée devant le
tribunal administratif de Toulouse le 18 janvier 2008, décision au seul dire de
l’huissier sans prendre les voies de recours en cours, signée le 27 décembre
par Madame BAUDOUIN CLERC sous préfète alors que cette dernière n’a obtenu la
délégation de signature du préfet seulement le 1er janvier 2008
Qu’en conséquence, Madame BABILE Suzette ne peut se
prétendre d’être propriétaire de notre résidence principale pour demander notre
expulsion à la vue des différentes voies
de recours saisissant le tribunal de grande instance, la cour d’appel et le
tribunal administratif de Toulouse. ( procédures
en cours )
·
Appel
du jugement d’expulsion en date du 11 juin 2007
·
Saisine
par deux assignations devant le juge de l’exécution ; deux décisions ont
été rendues saisissant directement le tribunal pour obtenir l’annulation du
jugement d’adjudication, décision du 28 novembre 2007 et du 30 janvier 2008
·
Saisine
du tribunal administratif contre la décision d’expulsion de la préfecture en
date du 18 janvier 2008.
DEROULEMENT DES VOIES DE FAITS :
Le 27 mars 2008 à 9 heures du
matin la sonnerie du portail retentit,
j’ouvre la porte et je reconnais l’huissier qui est déjà venu me harceler pour
nous expulser de notre résidence principale alors qu’il ne détient aucun titre
définitif valide. Mis au courant des
difficultés dans ce dossier et des différentes voies de recours en cours devant
la juridiction Toulousaine, il ne peut ignorer les différents documents reçus
quelques jours auparavant.
J’étais en peignoir de bain, je lui ai
dis : « je vais m’habiller ». Je ressors, je vais lui
ouvrir le portail et bien sûr je
constate qu’il était accompagné d’environ
10 gendarmes. Je les ai fait tous entrer ; ils ont pris position
dans la salle à manger. Immédiatement je les informais qu’il existait des voies
de recours ; ils n’ont rien voulu savoir, tant l’huissier que les
gendarmes, agressifs et presque prêts à
m’embarquer, De plus ayant connaissance
de la situation et de l’illégalité de la procédure d’expulsion, la complicité de la gendarmerie est réelle ; elle couvre les agissements
délictueux de Maître GARRIGUES huissiers de justice et de la décision préfectorale.
L’huissier de justice aurait agi sur ordre de la
préfecture et par décision du 27 décembre 2007, celle-ci attaquée devant le
tribunal administratif pour de graves voies de faits, autant sur la forme de la
décision, faux en écriture publique ou l’auteur de la signature n’avait aucune
délégation de Monsieur le Préfet, autant sur le fond de la procédure
d’expulsion, Madame BABILE ne pouvant être adjudicataire, la propriété étant
celle de Monsieur et Madame LABORIE.
Pendant que je parlementais avec les gendarmes qui
avaient été précédemment informés par courrier recommandé avec accusé de
réception que des voies de recours
avaient été engagées, l’huissier donnait l’ordre d’enlever tous les meubles et objets
aux déménageurs.
J’ai essayé de téléphoner à des avocats, Préfecture,
Ministre de la Justice, avec une pression permanente autour de moi et la
crainte d’être emmené, voyant un des gendarmes en train de se mettre les gants
pour éventuellement procéder à mon arrestation.
J’ai pu les calmer très difficilement en me pliant aux
pressions et ne pouvant rien faire pour empêcher l’expulsion.
En premier , et, pour
que je ne puisse pas agir par des justificatifs que j’aurai pu fournir devant
un tribunal dans de nombreuses affaires, j’ai eu tous les dossiers du bureau
enlevés, une centaine et de nombreux papiers et livres juridiques, codes
juridiques, logiciels informatiques, tout ce que l’on peut trouver dans un
bureau de personnel et d’intime d’où le préjudice.
Se trouvait dans la maison Madame LABORIE Suzette mon
épouse bien que nous vivons séparés depuis de nombreuses années avec chacun notre vie privée.
Nous sommes restés solidaires devant ce qui se passait sans pouvoir rien faire et les gendarmes
rigolaient attendaient que je fasse un faux pas pour m’embarquer.
Nous sommes partis, elle avec une petite valise, aucun
temps accordé pour prendre des affaires et ou les mettre nous étions dans la
rue sans domicile !!!
Mes différents appels sont restés vains, sans
résultat, aucun secours des avocats appelés, tout le monde était irresponsable
même la préfecture avec laquelle j’ai pu être mis en relation directe avec
Monsieur André le sous préfet qui n’a pas voulu arrêter la procédure d’expulsion.
J’ai baissé les bras ne pouvant rien faire et laissais
notre domicile aux mains de l’huissier
GARRIGUES.
Ils ont mis trois jours pour enlever tout ce que
contenait notre résidence principale, sans même être au courant de ce qu’ils
enlevaient.
Nous sommes partis sans rien, pillage de tout ;
destination un soit disant dépôt à BRUGUIERE au nord de Toulouse.
Monsieur et Madame LABORIE sont démunis de tous leurs
dossiers juridiques pour faire valoir leurs droits devant un tribunal,
obstacles à toutes les procédures en cours, ne pouvant répondre aux conclusions
et autres.
Monsieur et Madame LABORIE sont privés de leurs effets
personnels nécessaires pour leur vie quotidienne.
Madame LABORIE agent hospitalier ne pouvant assurer
son service public auprès des hôpitaux de Toulouse en maladie et sans domicile
faute de moyens financiers d’où le préjudice.
Nous sommes à la rue, sans qu’aucune autorité
n’intervienne pour faire cesser ce pillage diligenté par la SCP d’huissiers
GARRIGUES et BALLUTEAU.
L’huissier GARRIGUES
a même enlevé sur notre boîte aux lettres notre nom, détournant de ce
fait notre correspondance alors que Madame BABILE Suzette ne peut être
propriétaire par son acte d’adjudication obtenu par une procédure de saisie
immobilière irrégulière pendant que j’étais en prison et comme relaté dans le
site LAMAFIA JUDICIAIRE, procédure de saisie faite sans débat contradictoire et
seulement par faux et usage de faux de la partie adverse en accord avec les
autorités Toulousaines trompées par certains avocats et huissiers aucun moyen
de défense Monsieur André LABORIE seul à pouvoir défendre la procédure, était
en prison sans pouvoir agir.
Une plainte a été déposée à la gendarmerie de Saint Orens, soit disant communiquée au parquet de Toulouse et à
la préfecture de Toulouse, encore à ce jour restée
sans réponse.
Monsieur et Madame LABORIE sont dans la rue, sans
domicile alors qu’ils sont propriétaire de leur résidence située à Saint Orens de Gameville, toutes les
serrures ont été changées par l’huissier GARRIGUES.
Le 28 mars 2008, j’ai pu faire délivrer une
assignation devant le juge de l’exécution à l’encontre de Madame BABILE qui se
prétend adjudicataire sans titre valide et attaqué devant le tribunal de grande
instance pour obtenir l’annulation du jugement d’adjudication du 21 décembre
2006 « assignation sur le site » et pour demander la réintégration de
Monsieur et Madame LABORIE et de leurs meubles et objets à leur domicile.
Ce jour soit le 30 mars 2007, durant la journée avec
les moyens de bord, sans rien, j’ai contacté la préfecture, cette dernière, on
vous appellera …… et aucun avocat n’a voulu prendre notre défense
concernant cette expulsion sauvage.
Dans l’attente que les enquêtes soient effectuées par
les services concernés, nous demandons qu’il soit ordonné la réintégration de
Monsieur et Madame LABORIE à leur domicile au N° 2 rue de la Forge ainsi que la
réintégration des meubles et objets meublant notre habitation.
Je vous prie de croire Monsieur le Procureur de la
République et pour le compte de Monsieur et Madame LABORIE à mes respectueuses
salutations.
Pour
Monsieur et Madame LABORIE
LABORIE
André
PS :
Les seules pièces que nous
possédons sont celles produites à l’audience devant le juge de l’exécution, à
l’audience du 2 avril 2008 à 8 heures trente, ne possédant plus les textes qui réprime
ces délits.