ASSIGNATION DEVANT LE JUGE DE L’EXECUTION.
En demande de cessation de la procédure d’expulsion et
de la réintégration
de Monsieur et Madame LABORIE dans leur résidence
principale, avec réintégration des meubles et objets meublant leur domicile.
L’An deux mille huit et
le :
Pour : Monsieur
LABORIE André et Madame LABORIE Suzette demeurant au N°2 rue de la Forge 31650
Saint Orens et à ce jour sans domicile.
Contre : Madame
Suzette D’ARAUJO épouse BABILE demeurant au 51 chemin des carmes 31000
TOULOUSE, à domicile élu de la SCP CATUGIER DUSAN BOURRASSET Avocat
Associés à la Cour 12 rue Malbec 31000 TOULOUSE
·
Ou étant et
parlant à Maître DUSSAN Christine Avocat associé.
VOUS ETES ASSIGNES DEVANT
Monsieur, Madame le Juge de l’exécution prés du T.G.I de Toulouse,
31000 TOULOUSE y demeurant au 2 allées Jules GUESDES « Nouveau
tribunal »
A l’audience qui se tiendra le mercredi 2 avril à 8
heures trente.
TRES IMPORTANT.
Devant cette juridiction,
conformément aux dispositions des articles 11à 14 du décret N° 92-755 du 31
juillet 1992.
Article 11 : Les parties
se défendent elles même. Elles ont la faculté de se faire assister ou
représenter.
Article 12 : Les partie
peuvent se faire assister ou représenter par un avocat, leur conjoint ou
concubin, leurs parents ou alliés en ligne directe, leurs parents ou alliés en
ligne collatérale jusqu’au troisième degré inclus, les personnes attachées à
leur service personnel ou à leur entreprise.
L’Etat, les régions, les départements, les communes et
les établissements publics peuvent se faire assister ou représenter par un
fonctionnaire ou un agent de leur administration.
Le représentant, s’il n’est Avocat, doit justifier
d’un pouvoir spécial.
Article 13 : La
procédure est orale. Les prétentions des parties ou la référence qu’elles font
aux prétentions qu’elles auraient formulées par écrit notées au dossier ou
consignées dans un procès verbal.
Article 14 : En cours d’instance, toute partie peut aussi exposer ses
moyens par lettre adressée au juge de l’exécution, à condition de justifier que
l’adversaire en a eu connaissance avant l’audience par lettre recommandée avec
avis de réception. La partie qui use de cette faculté peut ne pas se présenter
à l’audience. Le jugement rendu dans ces conditions est contradictoire.
Néanmoins, le juge a toujours la faculté d’ordonner que les parties se
présentent devant lui.
A défaut de procéder dans les formes ci-dessus, une
décision peut être rendue sur les seuls éléments fournis par l’adversaire.
LES RAISONS DU PROCES.
Monsieur LABORIE André est sans domicile,
demandeur d’emploi, sans revenu et sans aucune aide financière.
Madame LABORIE Suzette est sans domicile elle
est saisie sur ses salaires aide soignante aux hôpitaux de Toulouse,
l’expulsion abusive ne lui permet pas d’assurer son travail dans les conditions
présentes, un préjudice moral a été causé par les agissements de la SCP
d’huissiers mandaté par Madame BABILE.
Que Monsieur et Madame LABORIE ont une vie séparée de
fait.
Monsieur et Madame LABORIE saisissent par assignation
le juge de l’exécution pour qu’il soit rendu un jugement autorisant la
suspension d’une procédure d’expulsion en sachant que le requérante Madame
D’ARAUJO épouse BABILE ne peut détenir un quelconque titre valide de propriété,
le jugement d’adjudication obtenu par la fraude en date du 21 décembre 2006
étant attaqué devant le tribunal de grande instance de Toulouse pour fraude à
la procédure de saisie immobilière.
Par deux décisions rendues du le juge de l’exécution,
une le 28 novembre 2007 et l’autre le 30 janvier 2008, le tribunal a été saisi
sur le fond directement, ces deux procédures sont liées pour obtenir
l’annulation du jugement d’adjudication rendu le 21 décembre 2006 dans un
contexte bien particulier « la fraude ».
Que ces deux procédures sont en cours et en attente de
nomination d’un avocat devant la première chambre du tribunal de grande
instance de Toulouse, toutes les pièces étant déposées pour les deux dossiers
relevant la fraude caractérisée de la procédure de saisie immobilière, les
banques à la source n’ayant aucune existence juridique, reconnu par un arrêt de
la cour d’appel de Toulouse en date du 16 mai 2006 et une autre banque qui
s’est substitué à la précédente radiée au registre du commerce et des sociétés
au tribunal de commerce de Paris.
Que de ce fait sans pouvoir valide et sans
commandement valide il ne pouvait être rendu un jugement de subrogation pour
une autre banque qui n’avait elle aussi aucun titre valide pour saisir la
chambre des criés pour demander un jugement de subrogation dont le fondement
des poursuites était fondé sur un commandement du 20 octobre 2003 entaché de
nullité ainsi que dans sa publication, les requérant du commandement interdit
de renouveler pour une durée de 3 ans par une décision favorable rendue par la
chambre des criées le 19 décembre 2002.
Que Monsieur LABORIE André a été incarcéré du 14
février 2006 au 14 septembre 2007 n’a pu saisir le tribunal plus tôt pour
obtenir l’annulation du jugement d’adjudication, privé de tout moyen de défense
en prison et c’est seulement à sa sortie que le tribunal a été saisi.
Qu’entre temps, la requérante à l’expulsion, Madame
BABILE s’est empressé
de saisir en référé le tribunal d’instance de Toulouse pour obtenir un jugement
d’expulsion, rendu le 1 juin 2007.
Que ce jugement du 1er juin
Qu’au vu du jugement rendu le 1 juin 2007, Madame
BABILE alors au courant de l’appel, s’est
empressé de saisir un huissier de justice, Maître GARRIGUE &
BALLUTEAUD alors quelle était consciente
d’une voie de recours l’appel.
Maître GARRIGUE & BALLUTEAUD se sont empressé de
saisir la préfecture sur seulement le jugement du 1er juin 2007,
n’indiquant pas qu’un appel était formé dans le seul but de le faire mettre en
exécution avec l’assistance de la force publique et dans le but aussi d’obtenir
une décision favorable de la Préfecture.
Que cette décision du 27 décembre 2007 de la
préfecture, irrégulière sur le fond et la forme a été communiquée à Monsieur et
Madame LABORIE la première semaine de janvier 2008.
Cette décision de la préfecture irrégulière sur la
forme et sur le fond a fait l’objet d’un recours devant le tribunal
administratif de Toulouse le 18 janvier 2008.
Monsieur LABORIE a été averti par un courrier du 03 mars 2008 de Maître
GARRIGUE & BALLUTEAUD pour une procédure d’expulsion, Monsieur LABORIE
André a immédiatement averti l’huissier le 6 mars 2008 par fax de toutes les
voies de recours pendantes devant la juridiction Toulousaine, ainsi que la
chambre des huissiers et pour que cette dernière se mette en relation avec
Maître GARRIGUE & BALLUTEAUD pour cesser toutes pressions d’expulsion à
l’encontre de Monsieur et Madame LABORIE et pour éviter encore une erreur
judiciaire.
Que Maitre GARRIGUE &
BALLUTEAUD n’a pas voulu prendre une quelconque information de Monsieur LABORIE
sur les différentes voies de recours.
Qu’en date du 27 mars 2008, à 9 heure du matin, s’est
présenté à notre domicile Maître GARRIGUE assisté de 10 gendarmes pour nous
expulser et sans pouvoir s’expliquer sur les différentes voies de recours en
cours, ce dernier a donné de suite ordre de vider toute notre résidence
principale, en violation de toutes les voies de droit exercées, les différentes
voies de recours ci-dessus énoncées.
Qu’une plainte a été déposée à la gendarmerie de Saint
Orens contre
l’huissier poursuivant Maître GARRIGUE
agissant pour le compte de Madame BABILE qui ne peut être propriétaire de notre
résidence principale, le ou les titres obtenus faisant l’objet de voies de
recours devant le tribunal, devant le cour d’appel et le tribunal administratif
de Toulouse.
Qu’en l’absence d’un titre de propriété réel par les
voies de recours engagées Madame BABILE ne peut se prétendre d’être
propriétaire pour demander notre expulsion.
Que l’expulsion de notre résidence de ce jour, nous
cause un préjudice moral important, financier, matériel et dépouillé de toutes
nos affaires et de nos biens, causant préjudice par le fait que tous les
dossiers en cours devant votre juridiction ont été enlevés alors que Madame
BABILE ne peut être propriétaire et qu’en conséquence ne peut demander une
expulsion de Monsieur et Madame LABORIE, ces derniers réellement propriétaires.
Monsieur et Madame LABORIE n’ont aucun autre logement,
ne peuvent être pris à parti par une erreur judiciaire à la chambre des criées
et encore plus par Maitre GARRIGUE & BALLUTEAUD
agissant hors du cadre de ses fonctions par les différentes voies de recours
introduites et conscient quelles existaient.
Qu’au vu de l’urgence de la réintégration du domicile
de Monsieur et Madame LABORIE, « sans domicile », il est de droit que Monsieur le Président
saisi sur requête, rende une ordonnance ordonnant à Maitre
GARRIGUE & BALLUTEAUD la cessation de la procédure d’expulsion, la
réintégration de tous les meubles et objet meublant notre résidence principale
et la réintégration de Monsieur et Madame LABORIE à leur domicile.
Que les agissements de l’huissier portent atteinte aux
intérêts de Monsieur et Madame LABORIE et aux droits de défense sachant que
Monsieur et Madame LABORIE n’ont plus de dossiers en leur possession pour
apporter toutes preuves et suivi de procédures dans les procédures en cours
pour la défense de leurs intérêts.
Que sur le fondement de l’article 539 du NCPP - Le
délai de recours par une voie ordinaire suspend l'exécution du jugement. Le
recours exercé dans le délai est également suspensif.
Qu’il ne peut être mis une exécution provisoire sur le
jugement du 1er juin 2007 en sachant que celui-ci a été rendu en
violation des articles 14-15-16 du NCPC et en amont par une procédure
irrégulière « fraude » raisons de l’appel.
Les pièces que font valoir Monsieur et Madame LABORIE
·
Décisions du
28 novembre 2007 pour obtenir l’annulation du jugement du 21 décembre 2006
·
Décision du 30
janvier 2008 pour obtenir l’annulation du jugement du 21 décembre 2006.
·
Décision de la
préfecture du 27 décembre 2007.
·
Recours
administratif le 18 janvier 2008 sur la décision d’expulsion de la préfecture +
requête + bordereau
·
Saisine de la
chambre des huissiers de Toulouse.
·
Déclaration
d’Appel du jugement d’expulsion du 1 juin 2007 + conclusions.
·
Saisine de
Monsieur le Président de la République.
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Courrier du
Ministre de la justice en date du 03 janvier 2008 saisissant les autorités
Toulousaines.
·
Courrier
adressé à la Gendarmerie de Saint Orens le 12 mars
2008 et en L.A.R.
·
Plainte
déposée contre la SCP GARRIGUE et BALUTEAUD le 27 mars 2008.
PAR CES MOTIFS
Qu’au vu de l’urgence, Monsieur et Madame LABORIE sans
domicile qu’il soit rendu une ordonnance par Monsieur le Président ordonnant la
réintégration de Monsieur et Madame LABORIE dans leur propriété et en sachant
que des voies de recours sont pendantes.
Qu’au vu de l’urgence, que soit rendue une ordonnance
par Monsieur le Président ordonnant la réintégration de tous les meubles et
objets enlevés.
Qu’au vu de l’urgence de retrouver un équilibre dans
la vie privée de chacun que celle professionnelle de Madame LABORIE Suzette ne
pouvant plus assurer son devoir d’agent public auprès des hôpitaux de Toulouse
par ce traumatisme causé par Maitre GARRIGUE huissier
de justice, que soit ordonné à cet huissier la cessation de toutes poursuites
d’expulsion en sachant que Madame BABILE ne peut à ce jours se prévaloir d’un
quelconque titre de propriété par les différentes voies de recours introduites
devant la juridiction toulousaine.
Laisser les dépens à la charge de Madame BABILE ou de
l’huissier ayant agi contraire à la loi en connaissance de toutes les voies de
recours en cours.
Ordonner l’exécution provisoire de la décision rendue
au profit de Monsieur et Madame LABORIE.
Pour Monsieur et Madame LABORIE
Monsieur LABORIE