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Conclusions
déposées sur le fondement
de l’article 459 du code de procédure pénale.
Le
15 mars 2010
Présentées à Monsieur, Madame, le Président et ses accesseurs,
pour l’audience qui se tiendra devant le Tribunal de Grande Instance de TOULOUSE.
Le 17 mars 2010
à 14 heures.
DEMANDE DE RENVOI
Droit à l’accès à un tribunal impartial article 6 de
la CEDH.
Droit à un procès équitable article 6-1 de la CEDH
Droit de défense article 6-3 de la CEDH
Droit à la communication de toutes les pièces de la procédure.
Article R 155 alinéa 1 et 2
du cpp.
Article 802 alinéa 46 du cpp.
Respect des articles 6 ; 6-1 ; 6-3 de la CEDH
FAX : à la cinquième chambre correctionnelle de Toulouse N°
05-61-33-73-73
FAX : à Monsieur le Procureur de la République Michel
VALET N° 05-61-33-71-13
POUR :
Monsieur
LABORIE André demandeur d’emploi né le 20 mai 1956 à Toulouse domicile au
N°2 rue de la FORGE 31650 Saint ORENS de GAMEVILLE.
·
A
domicile élu de la SCP d’huissiers FERRAN
PS :
« Actuellement
le courrier est transféré poste restante suite à la violation du domicile
en date du 27 mars 2008 » domicile actuellement occupé par un tiers dont
Monsieur le Procureur Michel VALET est saisi d’une plainte en date du 6 mars
2009, en du 14 octobre 2009, plaintes restées sans réponse.
Plainte
en date du 11 juin 2009 devant le doyen
des juges d’instruction ainsi qu’en date du
14 janvier 2010.
Que
la propriété de Monsieur et Madame LABORIE ainsi que leur domicile est revendiqué
suite au détournement effectué par Monsieur CAVE et Madame PUISSEGUR. « donc citation
correctionnelle à leur encontre »
Contre le ministère public :
Poursuivant
en son procureur adjoint Monsieur SOUBELET Renaud ayant donné citation à comparaître
à Monsieur LABORIE André devant le tribunal correctionnel de Toulouse en son
audience du 17 mars 2010 pour outrage « outrage qui ne peut exister »
à l’encontre de Monsieur CAVE Michel et Madame PUISSEGUR Marie Claude, ces
derniers assignés par voie d’action devant le tribunal correctionnel de Toulouse
en son audience du 16 décembre 2009 reportée contradictoirement par le tribunal
en son audience du 26 avril 2010 et après un préalable, autorisation et fixation
par le parquet d’une date d’audience.
DEMANDE DE RENVOI POUR LES MOTIFS SUIVANTS.
I
/ Au vu d’une requête en suspicion légitime.
Que
pour une bonne administration de la justice, au vu des différents qui opposent
les parties et de la partialité ou du doute de l’impartialité avec cette juridiction
en ses Magistrats du siège, du parquet, de la pression permanente de ce dernier
sur ces magistrats, une requête en suspicion légitime de toute la juridiction
toulousaine a été déposée sur le fondement de l’article 662 du cpp à Monsieur le Procureur Général prés la cour de cassation
en date du 9 mars 2010 pour faire établir au vu des preuves la partialité
de celle-ci.
Requête
pour motifs graves « de partialité caractérisée»
dont est victime Monsieur LABORIE André au pénal et au civil.
·
Monsieur et Madame LABORIE Victimes
au civil et pénal, civil refus de statuer, pénal refus systématiques des plaintes,
refus du parquet de faire cesser un trouble manifestement grave et d’ordre
public, concernant le détournement de notre propriété et violation de notre
domicile.
Qu’à
cette requête a été joint la demande de l’effet suspensif sur le fondement
de la circulaire de l’article C 662 du cpp.
Qu’au vu de sa circulaire C 662 l’effet suspensif entraîne le dessaisissement
provisoire de la juridiction toulousaine jusqu’à ce qu’il soit statué sur
le fond de la demande de renvoi pour suspicion légitime par la cour de cassation.
Que
cette requête a été signifiée à Monsieur le Procureur général prés la cour
d’appel de Toulouse par huissier de justice, la SCP FERRAN en date du 11 mars
2010.
·
Que le renvoi à une autre
audience est d’ordre public.
II
/ Au vu d’une demande de pièces de toute la procédure
Qu’en
application :
·
De l’article R 155 alinéa 1 et
2 du cpp,
·
De l’article 802 alinéa 46 du
cpp,
·
De l’article 6-3 de la CEDH,
Monsieur
LABORIE André a saisi par lettre recommandée avec A.R
en date du 04 mars 2010 Monsieur SOUBELET Renaud Procureur de la République
adjoint à fin d’obtenir la copie intégrale du dossier et pour lui permettre
de préparer sa défense et s’entretenir avec un avocat.
Que
toutes les pièces du dossier fournies au tribunal doivent être communiquées
contradictoirement pour respecter le procès équitable sur le fondement des
articles 6 ; 6-1 de la CEDH et les droits de défense sur le fondement
de l’article 6-3 de la CEDH.
Sur un éventuel refus :
Article 802 alinéa 46 : droit à l’information.
·
Toute personne contre laquelle
un juge a le pouvoir de prononcer une condamnation a le droit d’être informée,
d’une manière détaillée, de la nature de la cause de l’accusation portée contre
elle, de disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de
sa défense, et de se défendre elle-même ou avec l’assistance d’un défenseur
de son choix, à l’occasion d’un procès public. ( Crim.28 janvier 1992 bull crim
N° 31.
·
Le ministère public ne peut
refuser de délivrer une copie des pièces de la procédure au prévenu cité devant
le tribunal, le cas échéant à ses frais, car ceci serait
contraire aux dispositions de l’article
6-3 de la convention européenne des droits de l’homme.
·
Un tel refus entraîne la nullité
de la procédure. ( Toulouse, 1er avril
1999 : JCP 1999, IV.2811.
·
Que le renvoi à une autre
audience est d’ordre public.
PAR CES MOTIFS
Qu’au
vu de la requête en suspicion légitime de toute la juridiction toulousaine
et de la demande d’effet suspensif jointe, la juridiction toulousaine ne peut
être saisie du dossier tant que la chambre criminelle n’a pas statué sur le
bien fondé de la dite requête.
Qu’au
vu de la demande de pièces de l’entier dossier, qu’il est d’ordre public de
le communiquer en copie à Monsieur LABORIE André, suivant le respect de l’article
R 155 alinéa 1 et 2 ; de l’article 802 alinéa 46 ; en ses articles
6 ; 6-1 & 6-3 de la CEDH.
Qu’en
conséquence le tribunal doit renvoyer l’audience du 17 mars 2010 à une date
ultérieure pour que Monsieur LABORIE André puisse faire valoir sa défense
devant une juridiction impartiale.
Sous
toutes réserves dont acte :
Monsieur LABORIE André
Pièces :
·
Demande de pièces en date du
4 mars 2010 et non communiquées encore à ce jour.
·
Requête en demande de suspicion
légitime avec joint l’effet suspensif, déposée à la chambre criminelle et
signifiée à Monsieur le Procureur Général pré la cour d’appel de Toulouse.
PS :
·
Communication de ces conclusions
et pièces à Madame ALLIOT Marie et ministre de la justice.
·
Communication de ces conclusions
et pièces à Monsieur SARKOZY Nicolas Président de la République.
Le
15 mars 2010
Monsieur LABORIE André